Le bouquet blanc
La tendance est au blanc ! Choisissez des fleurs généreuses pour un bouquet de « jardin » aéré et naturel. Leçon en 7 étapes chez René Veyrat, fleuriste depuis trois générations, et l’un des plus courus de la capitale.
Boîte à outils
Une serpette bien affûtée pour effectuer une taille en biseau qui n’abîme pas les tiges, un sécateur pour couper les branches plus épaisses et une bobine de fil de coton vert Nil pour l’assemblage… Voici les outils essentiels à la réalisation d’un bouquet.
Vert feuillage
En jouant sur les différentes textures et sur les parfums, on choisit un feuillage de saison qui va donner du volume et définir la densité de fleur souhaitée. Ici : troène, lierre, salal, cassis et dill (ou fleur de carotte).

Fleurs stars
Tout est dans la préparation des fleurs ! Ici, on choisit des pivoines, des alstroemeria ou lys des Incas, des roses avalanche et des dahlias dans différents tons de blanc. Les tiges sont effeuillées pour éviter de stocker de l’eau dans l’assise du bouquet et conserver une eau claire.

Composition
La main positionnée sur ce qui sera l’assise finale, on choisit une ou deux fleurs à la fois, mais pas plus, un type de feuillage… Et on alterne en tournant pour lui donner une forme boule. Aucune tige ne doit se croiser !

Tour de main
Armé du fil de coton, on tisse un lien tout autour du bouquet, mais aussi entre les tiges. On tourne le tout dans un mouvement de vrille et, normalement, le bouquet garde sa bonne tenue.

Clap de fin
Un bouquet équilibré, c’est une hauteur de 2/3 de fleurs pour 1/3 de tiges. Il faut donc couper, à l’aide de la serpette ou du sécateur, pour que le volume de fleurs soit plus important que celui des tiges.

Résultat
Avant de le mettre dans un vase, on pose le bouquet. S’il est équilibré, avec en son centre les fleurs les plus lourdes, il tient debout tout seul. Un lien de raphia naturel pour assembler le tout et le tour est joué !
